Un grave incident a secoué le quartier Bel-Air à Tarbes, samedi 21 juin 2025 en fin d’après-midi. Une fuite de gaz massive, liée à une concentration anormale de monoxyde de carbone, a forcé les pompiers à intervenir en urgence pour évacuer deux barres d’immeubles. Au total, 107 logements ont été vidés, touchant plus de 80 personnes. Parmi elles, 29 victimes ont été médicalement prises en charge, dont 13 enfants.
Grâce à une coordination rapide entre les secours, les hôpitaux et les autorités, un drame plus grave a pu être évité.
À retenir :
- 107 logements évacués à Tarbes, quartier Bel-Air
- 29 personnes intoxiquées, dont 13 enfants
- Activation du Plan Blanc à l’hôpital de Tarbes-Lourdes
- Origine de la fuite encore indéterminée
- Intervention rapide pour éviter un incendie à Tarbes
Une alerte au gaz prise très au sérieux dans l’urgence
L’alerte a été donnée en fin de journée, samedi 21 juin, lorsqu’un habitant a signalé une odeur suspecte dans l’une des résidences du quartier Bel-Air. Ce signalement a déclenché une intervention immédiate des pompiers. En quelques minutes, plusieurs engins et une vingtaine d’hommes ont été mobilisés, procédant à l’évacuation complète de deux barres d’immeubles. Cet épisode rappelle l’extrême vigilance nécessaire en période estivale, où les canalisations de gaz peuvent devenir plus instables. La forte concentration de monoxyde de carbone mesurée sur place aurait pu entraîner un incendie à Tarbes, voire une explosion en cas d’étincelle.
« On a entendu les pompiers tambouriner aux portes, ils nous ont dit de sortir immédiatement. »
Paul V.
Une prise en charge médicale structurée et réactive
Face à la gravité de l’événement, les autorités sanitaires ont réagi rapidement. Le Centre Hospitalier de Tarbes-Lourdes a activé son Plan Blanc, mobilisant ses effectifs et ses ressources pour faire face à l’arrivée massive des victimes.
La répartition des patients dans les hôpitaux
Les victimes ont été réparties selon la gravité de leur état. La majorité des personnes présentaient une intoxication légère, mais une surveillance particulière a été mise en place pour un enfant de six ans.
Une coordination interhospitalière exemplaire
Le Plan Blanc a permis de répartir les blessés sur plusieurs établissements, évitant ainsi la saturation d’un seul hôpital. Une cellule de crise a été activée, en lien avec la préfecture et l’ARS.
La cellule d’urgence médico-psychologique
Une attention particulière a été portée au soutien psychologique des victimes, notamment des enfants. La CUMP de Lannemezan est intervenue pour accompagner les familles affectées.
« L’organisation a été rapide, nous n’avons jamais été seuls. »
Clarisse B.
Les conséquences et les mesures préventives à envisager
L’événement, bien que sans perte humaine, pose plusieurs questions sur la sécurité des installations domestiques et l’efficacité des dispositifs d’alerte. Il souligne la nécessité d’une vigilance accrue face à un danger invisible mais potentiellement mortel.
Voici quelques constats et préconisations issus de cette situation.
- Les détecteurs de monoxyde de carbone doivent être obligatoires dans tous les logements collectifs.
- Une formation de base aux gestes d’urgence et à la reconnaissance des signes d’intoxication serait utile pour les locataires.
- La communication entre les gestionnaires d’immeubles, les secours et les habitants doit être fluidifiée pour éviter toute panique.
Distribution des victimes par centre hospitalier :
Centre hospitalier | Nombre de victimes accueillies |
---|---|
CH Tarbes-Lourdes (site de Tarbes) | 21 |
CH Tarbes-Lourdes (site de Lourdes) | 3 |
CH Lannemezan | 2 |
CHU de Toulouse | 3 |
Tarbes face aux incendies et aux risques invisibles
L’incident du 21 juin s’ajoute à une série d’événements récents ayant placé Tarbes face aux incendies, qu’ils soient d’origine accidentelle ou évitée de justesse. Cette fois-ci, aucune flamme ne s’est déclarée, mais les risques liés au monoxyde de carbone rappellent que les intoxications peuvent être tout aussi dangereuses.
Les autorités locales réfléchissent déjà à renforcer les campagnes de prévention. Plusieurs élus ont exprimé leur volonté de subventionner l’installation de capteurs de gaz dans les bâtiments sociaux. Par ailleurs, des exercices d’évacuation seront programmés dès la rentrée dans les quartiers sensibles.
La peur reste palpable chez certains habitants, mais beaucoup saluent la rapidité et le professionnalisme des services d’urgence. Ce 21 juin 2025 aurait pu virer à la tragédie. Grâce à une alerte bien relayée et une gestion exemplaire, Tarbes a évité le pire.
« Je garde en mémoire les cris des enfants, mais aussi la bienveillance des secours. »
Pauline H.
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